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Cinéma, Cinéma, de salles en salles et de films en films..

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" Puisque le Cinéma parle, autant lui faire dire quelque chose. "
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" Le Cinéma c'est comme l'amour, quand c'est bien, c'est formidable, quand c'est pas bien, c'est pas mal quand même. "
GEORGE CUKOR



" La vie est une tragédie en gros plan, une comédie en plan éloigné. "
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La Nuit américaine

De retour après de longs mois d'absence, je vous fais partager ma critique du film La Nuit américaine de François Truffaut.





« Je ne dirai pas toute la vérité sur les tournages mais que des choses vraies, qui se sont produites sur mes films passés ou sur d'autres. »
Truffaut




Le film La Nuit américaine est une façon pour Truffaut de parler de son métier, de parler de cet art qui changea sa vie: le cinéma.
Entre réalité et fiction, La Nuit américaine, réalisé en 1973 alors que Truffaut vient de finir Les Deux anglaises et le Continent, est un film hors du commun car il mêle fiction et réalité, cinéma et vie. Film audacieux et intelligent, La Nuit américaine nous questionne sur ce qu'on nous donne à voir et sur la façon dont fonctionne cet art de l'illusion qu'est le cinéma.
Truffaut présente le cinéma de la façon dont il l'a connu, en rapport avec sa propre expérience, ses propres sensations de façon presque autobiographique mais afin d'en faire un film universel. A travers ce film, Truffaut nous dit à quel point il aime le cinéma, ce qu'il a peu fait auparavant, privilégiant souvent la littérature au septième art. Il nous fait, avec ce film, partager son amour pour le cinéma, avec humour et raison.
En quoi peut-on dire que ce film, bien loin de ceux des débuts de la Nouvelle vague, tels Jules et Jim, ou encore Les 400 coups, est un film propre à François Truffaut ?



Dès le début du film, Truffaut semble dire : Spectateurs, je vais m'amuser avec vous !
Lorsqu'on découvre la première scène, qui semble placer le décor, une bouche de métro, un café, des gens qui vaquent à leurs occupations, nous sommes persuadés qu'il s'agit bien là du début du film auquel nous allons assister. Mais on se rend rapidement compte que ce que nous voyons n'est qu'artifice et qu'il s'agit en fait d'un film dans le film. Lorsque le personnage du metteur en scène Ferrand, joué par Truffaut lui-même, crie le fameux « Coupez ! », puis que l'on distingue les caméras et tout un tas de matériel de tournage, nous comprenons alors que nous assistons à la création d'un film, que nous pénétrons dans les coulisses du 7eme art.
Le jeu que Truffaut entreprend ici est en effet de cultiver cette mise en abîme, cette dualité entre film et tournage, et donc entre réalité et fiction. Ici est toute l'ironie du réalisateur, qui, en amoureux du cinéma, décide en 1972, durant le montage du film Les Deux anglaises et le Continent, au Studio de la Victorine, d'utiliser les vieux décors d'un film américain pour tourner un film dans le film, « un film à propos du cinéma » comme il le dit lui-même.
Le titre du film évoque d'ailleurs ce jeu, cette ambivalence entre réalité et fiction. La Nuit américaine désigne à la fois un procédé cinématographique qui permet de tourner une scène de nuit en plein jour grâce à l'application d'un filtre, et la nuit d'amour passée entre Alphonse, l'acteur français, et Julie, l'actrice hollywoodienne.

Nous assistons donc à deux histoires : celle du film qui est tourné : Je vous présente Pamela, qui semble d'ailleurs loin d'être un film intellectuel, mais plutôt un « navets » (choix fait non sans ironie par de Truffaut) ; et celle du tournage lui-même.
En effet, le tournage est mouvementé, entre disputes et histoires d'amours, entre déboires et imprévus. « Décidément, tout le monde est fou sur ce film. » dit Joëlle, la scripte girl, (jouée par Nathalie Baye) en parlant du tournage, avec une pointe d'humour dans la voix.
Le spectateur se rend vite compte que ces histoires, au sein du tournage, sont finalement bien plus palpitantes que le film lui-même, qui se trouve être assez médiocre. (Je vous présente Pamela : il suffisait de voir le titre pour comprendre.)

Mais alors, quelle est cette infime barrière entre réalité et fiction ? C'est à cette question que Truffaut tente de répondre. Il offre au spectateur le hors champ du tournage, en opposition avec celui de la fiction, celui qu'on imagine mais qui parfois n'existe pas. En effet, le hors champ du film n'est absolument pas le même que celui du tournage. Par exemple, dans la scène où Pamela ouvre la fenêtre pour saluer ses beaux-parents, le plan est tourné de telle façon que dans le film, en tant que spectateur, nous sommes persuadés que le personnage de Pamela est réellement dans un immeuble, et l'on imagine l'intérieur, le mobilier, son amant Alphonse assis sur le lit qui la regarde et lui parle. Seulement, il se trouve qu'il n'existe pas de vrai immeuble, qu'il ne s'agit que d'une façade de fenêtre, un simple décor placé en hauteur sur un échafaudage et que , l'acteur Alphonse n'étant pas là, c'est Ferrand qui donne la réplique.
Le cinéma est l'art de l'illusion, Truffaut en est conscient et il nous montre minutieusement comment se déroule l'élaboration d'un film, comment à partir de la réalité se crée la fiction. Tous les secrets du tournage nous sont dévoilés ici, le cinéma est démasqué : les décors, les caméras, toutes machines qui permettent la réalisation du film, les pellicules, les projections des rushes, tout nous est montré, rien ne nous est dissimulé.
Le discours de Truffaut déborde d'humour, lorsqu'il nous montre à quel point il est malaisé de faire un film et nous dévoile toutes sortes de difficulté que l'on peut rencontrer sur un tournage, même les plus futiles (qui sont généralement les plus amusantes). Dans une des scène de Je vous présente Pamela, un chat doit venir boire dans le plateau déposé dehors par les deux personnages principaux. L'animal, dont Bernard, l'accessoiriste s'est occupé avant le tournage (et n'a pas fait manger depuis deux jours pour être sûr qu'il se ruera sur le bol de lait) n'en fait qu'à sa tête et refuse d'aller boire, ce qui agace la totalité de l'équipe de tournage et fait beaucoup rire le spectateur. « On reprendra le tournage quand vous trouverez un chat qui sait jouer ! », dit Ferrand, le metteur en scène, joué par Truffaut, avec ironie.
En effet, un tournage peut être plein d'imprévus mais ces imprévus sont des éléments qui construisent le film. On ne peut pas faire un film sans que la réalité n'influe sur celui-ci, voilà ce que François Truffaut nous dit. Il faut faire avec ce qui nous tombe dessus, savoir tourner les choses à son avantage, savoir contrôler les imprévus. Le cinéma est façonné par la vie.
Mais Truffaut dit aussi l'inverse. Le cinéma influence la vie. Dans Je vous présente Pamela, le personnage principal, Pamela, fuit l'homme avec qui elle doit se marier pour partir avec un autre. Au sein du tournage, une histoire semblable se produit : Liliane, la script stagiaire, à qui Alphonse avait proposé de se marier, s'enfuit avec un cascadeur anglais de l'équipe de tournage. Le cinéma a changé leur vie. Truffaut exprime par là une conviction : le cinéma peut concourir à changer le monde.

Les façades, les décors, montrés sans détours, sont une façon pour Truffaut de dire au spectateur : «Regardez comme le cinéma est magique, on peut vous faire croire n'importe quoi. » Et pourtant, dans La Nuit américaine, même ce qui est censé être réel n'est finalement que de la fiction, puisque le tournage lui-même est monté de toutes pièces.
Dans le même temps, certains détails portent à croire que le tournage est fortement inspiré des vrais tournages de François Truffaut. Il s'est inspiré de la vie réelle et de ce qui l'entourait pour faire ce film, comme Ferrand s'inspire de la « réalité » du tournage pour écrire son scénario. En effet, lorsque l'actrice Julie Baker dans le film vient de tromper son mari en couchant avec Alphonse, elle se confie au metteur en scène Ferrand. « J'en ai assez de me déguiser. [...] Je sais que la vie est dégoûtante. » Ces phrases qu'elle prononce se retrouvent, quelques minutes plus tard, dans le scénario.
La réalité est une grande source d'inspiration pour Truffaut, qui le dit ouvertement. Dans La Nuit américaine, la plupart des régisseurs de Truffaut jouent leur propre rôle.
La mort de l'acteur Alexandre dans un accident de voiture dans le film rappelle la mort de Françoise Dorléac, actrice fétiche de Truffaut, morte de la même façon.
George Delerue, musicien célèbre qui composa la musique de nombreux films de Truffaut, garde aussi son propre nom. C'est lui qui ouvre le film, dans le générique de début. En effet, on l'entend, en voix off, donner des indications à ses musiciens afin qu'ils jouent correctement la musique qui accompagne le film. Deux bandes sonores sur le côté gauche de l'écran indiquent l'activité du son. Le côté technique est donc, dès le début du film, mis en avant.
On peut également considérer que Truffaut joue lui-même son propre rôle, changeant seulement son nom. De la même manière, à l'époque où le film est réalisé, Léaud est fragile psychologiquement, instable sentimentalement, comme l'est le personnage Alphonse. Et cette relation que Ferrand entretient avec lui n'est pas sans rappeler la relation que François Truffaut entretient avec Jean-Pierre Léaud. Quand le personnage d'Alphonse finit par sombrer dans la dépression après que Liliane, son amante, l'a quitté pour fuir avec un cascadeur anglais, Ferrand s'adresse à lui pour le bousculer, mais aussi pour le réconforter, comme un réalisateur parle à son acteur mais aussi comme un ami s'adresse à un autre ami. Dans cette scène, ce n'est pas Ferrand qui s'adresse à Alphonse mais bien Truffaut qui s'adresse à Léaud :
« Je sais, il y a la vie privée, mais la vie privée, elle est boiteuse pour tout le monde. Les films sont plus harmonieux que la vie, Alphonse. Il n'y a pas d'embouteillages dans les films, il n'y a pas de temps morts. Les films avancent comme des trains, tu comprends ? Comme des trains dans la nuit. Les gens comme toi, comme moi, tu le sais bien, on est fait pour être heureux dans le travail de cinéma [...] »
Truffaut, ici, ne s'adresse pas seulement à Léaud mais aussi à lui-même et aux spectateurs : c'est un amoureux du cinéma qui parle, un passionné qui ne pourrait concevoir de vivre sans le septième art.


Truffaut est un homme de littérature. Avant d'être cinéaste, il voulait être écrivain, puis il est devenu critique dans Les Cahiers du cinéma. Son amour pour l'écriture et la lecture n'est pas un secret, il l'a d'ailleurs toujours évoqué dans ses films. Dans chacun d'eux, il insère au moins un livre, ou un personnage en train d'écrire. La Nuit américaine n'échappe pas à la tradition. En effet, on peut apercevoir, dans le film, des livres, à plusieurs reprises. Par exemple, dans la chambre d'hôtel de Ferrand, lorsqu'il travaille sur le scénario avec Joëlle, plusieurs livres sont entassés sur sa table de chevet et sur son lit Lorsque les acteurs oublient leurs textes, les assistants écrivent des aides mémoires afin que la scène continue d'être tournée. Il y a aussi plusieurs scènes où Joëlle, la script, et Ferrand, le réalisateur, se retrouvent le soir pour écrire un scénario de dernière minute. Le fait d'écrire est constamment présent.
Mais Truffaut est aussi un grand cinéphile, et cinéphage, et il prend énormément de plaisir à faire des clins d'½il au spectateur, surtout dans La Nuit américaine, qui est pour lui, une déclaration d'amour, un hommage au cinéma. Il profite donc de cette occasion.
La scène où Ferrand reçoit un coup de fil de Delerue, qui veut lui faire écouter la musique qu'il a composée pour le film, est, à ce titre, explicite. En effet, Ferrand vient de recevoir un colis qu'il ouvre et on le voit sortir du paquet un tas de livres qu'il a commandés, tous des livres consacrés au cinéma. Un gros plan sur le paquet et sur la main de Ferrand qui sort les livres un à un, nous permet d'observer la première de couverture de chacun des ouvrages : Bunuel, Lubitsch, Bergman, Hitchcock, Godard, Rossellini, Hawks, Bresson... Des cinéastes que -peut-être Ferrand- mais surtout Truffaut admire. Il nous fait ici partager avec malice ce qu'il aime et ceux qu'il estime.
Le film cite La Règle du jeu, de Renoir, cinéaste très souvent mentionné dans les films de Truffaut, ou encore, nous laisse distinguer une affiche de Jean Cocteau.
Il y a aussi une scène où deux régisseurs participent à un jeu de questions-réponses sur le cinéma, à propos de Jeanne Moreau, qui passe à la radio, façon pour le réalisateur de faire référence à cette actrice qui a plusieurs fois travaillé pour lui. Autre référence : on passe devant la Rue Jean Vigo.
Afin de faire partager son amour du cinéma au spectateur, il s'amuse donc à garnir La Nuit américaine de références cinématographiques.
Il montre aussi à quel point, lorsqu'on travaille dans le cinéma, il finit par nous obséder, par intervenir même dans notre sommeil. Par un procédé de surimpression, Truffaut montre le personnage de Ferrand dormant, et applique par-dessus cette image, des enseignes de cinéma clignotant. Cela ressemble presque à du cinéma expérimental. Ferrand fait du cinéma et rêve de cinéma. Le cinéma est devenu sa vie, prend une place considérable dans son existence. On voit donc, dans La Nuit américaine, Ferrand faire chaque nuit un même rêve : il marche dans une ruelle sombre, une canne à la main, puis il arrive devant un cinéma où il vole des affiches du film Citizen Kane, d'Orson Welles. Truffaut veut nous dire ici que quand on fait du cinéma, il fait ensuite partie de nous, partie de notre vie, il nous colle à la peau et ne nous lâche jamais. Il nous travaille, même dans nos rêves.
Cette scène de rêve, en noir et blanc, rappelle le thème et l'esthétique du film Les 400 coups. Le thème de l'enfance est récurrent chez le réalisateur. On suppose que ça a encore une fois un rapport avec l'enfance de François Truffaut, qui volait des affiches dans les cinémas et y entrait clandestinement, avec un ami, lorsqu'il était jeune.
Truffaut veut montrer cette excitation, cette exaltation unique lors d'un tournage.
Vers la fin du film, la femme d'un des régisseurs se met à désacraliser le cinéma en criant :
« Qu'est-ce que c'est que ce cinéma ? Qu'est-ce que c'est que ce métier où tout le monde couche avec tout le monde ? Où tout le monde se tutoie ? Où tout le monde ment ? Mais qu'est-ce que c'est ? Vous trouvez ça normal ? Mais votre cinéma, votre cinéma, moi je trouve ça irrespirable. Je le méprise, le cinéma ». En montrant cette femme démystifiant le cinéma, veut-il nous dire que certains ne peuvent comprendre ce jeu d'illusion, de mensonge qu'est le cinéma ? Certainement pas. Truffaut lui-même, dans la bouche de quelqu'un d'autre, nous expose ses propres doutes.
« Un tournage de film, ça ressemble exactement au trajet d'une diligence au Far West. D'abord, on espère faire un bon voyage, et puis très vite, on en vient à se demander si on arrivera à destination. » dit le personnage de Ferrand, qui se confie à nous, en voix off, à plusieurs reprises tout au long du film en nous faisant partager ses questionnements et ses inquiétudes. « Qu'est-ce qu'un metteur en scène ? Un metteur en scène, c'est quelqu'un à qui l'on pose sans arrêt des questions, des questions à propos de tout. Quelquefois, il a les réponses, mais pas toujours », dit Ferrand.

Le lieu de tournage, l'atmosphère du cinéma est pour Truffaut quelque chose de presque familial, qui unit, réunit les gens. Une expérience unique donc.
Les derniers plans, des plans aériens, sur le décor et sur l'équipe de tournage, accompagnés de la musique de George Delerue, nous montrent une grande aventure qui touche à sa fin : celle d'un film qui vient de se finir. Et c'est un peu comme si l'aventure se finissait également pour nous.
Non seulement, nous savons à présent ce qu'induit la réalisation d'un film mais nous savons également ce que le réalisateur pense, ce qu'il craint et ce qu'il espère.
Truffaut nous montre tout. Il nous montre les liens d'amitiés, les histoires d'amour, les déprimes, les disputes qui existent lors d'un tournage. Mais il nous dit que rien, pas même la mort, ne peut arrêter ce film, qui « avance comme un train dans la nuit ».
La Nuit américaine est donc, sans aucun doute, un hommage au septième art, un hymne au cinéma.



Bercé par un humour, une ironie propre à Truffaut, La Nuit américaine tente d'être vrai, sincère à propos d'un monde, qui lui est simulé : le monde du cinéma. Entre réalité et fiction, ce film plonge le spectateur dans un univers qui lui était jusqu'alors inconnu : les coulisses d'un tournage.
Le film rappelle la vie de Truffaut et ses ½uvres ultérieures. Il fait sans cesse référence à des ½uvres et des cinéastes qu'il a aimés. C'est ce qui fait du film une ½uvre propre au réalisateur, film personnel et pourtant altruiste.
La Nuit américaine se consacre tout particulièrement au cinéma, façon pour Truffaut de rendre hommage au septième art, art de l'illusion mais surtout, art invincible, immortel.





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#Posté le lundi 01 décembre 2008 11:42

Modifié le lundi 01 décembre 2008 11:57

Waltz with Bashir

Mon absence a été très longue à cause des révisions pour le bac et j'en suis désolée.
Mais maintenant que j'ai le bac en poche, dès octobre prochain, j'entre en fac de cinéma !
Vous aurez donc de mes nouvelles très bientôt:
De nouvelles critiques, de nouvelles impressions, de nouveaux coups de gueules ou coups de coeur..

D'ici là, je vous conseille le magnifique Valse avec Bachir, d'Ari Folman, qui, sélectionné au festival de Cannes, est malheureusement, à mon grand desespoir, reparti les mains vides !
Ah, Sean, si j'avais été à tes côtés, j'aurais tenté de te faire changer d'avis =)


A bientot chers cinéphiles !
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#Posté le dimanche 06 juillet 2008 10:37

Modifié le dimanche 06 juillet 2008 11:15

Extrait de la semaine

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Scène magistrale Le Parrain
magnifique performance d' Al Pacino
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#Posté le dimanche 18 mai 2008 07:28

Funny games US








SURPRISE !
















Haneke décide de refaire Funny games, non pas du côté autrichien mais, cette fois, du côté americain !

Par là, Haneke dit vouloir toucher plus de monde que lors de la premiere version, en faisant appel à des acteurs mondialement reconnus: nottament le grand Tim Roth, Naomi Watts (déjà fascinante dans Mulholland drive) et Michael Pitt (sublimissime dans Les Innocents de Bertolucci, épatant dans Last days, de Gus Vans Sant).




Qu'en pensez-vous?



brillant exercice de style
ou
simple bis inutile?
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#Posté le mercredi 23 avril 2008 14:37

Modifié le samedi 26 avril 2008 03:09

Into the wild



" Hapiness is only real when shared "

Le bonheur n'est réel que partagé

Christopher McCandless
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#Posté le dimanche 16 mars 2008 14:47

Modifié le mercredi 02 avril 2008 11:56

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